L’album est entièrement composé en “livecoding“. C’est une technique qui permet de créer et de modifier en direct, à l’aide de code, un programme en cours d’exécution.

CrashServer transforme un langage de programmation en musique.

“REISUB” arpente les territoires de l’electro, de la noise, du glitch, de l’ambient jusqu’à l’IDM. Mais il est aussi à la croisé d’influences tel que le post-punk, le rock et le classique. Il fusionne les sons numériques et analogiques, algorithmiques et organiques, chaotiques et structurés.

L’album est codé et enregistré en direct, sans édition. Les idées et les sentiments ont été réfléchis mais l’expression reste spontanée. Nous voulions que ce soit une description précise de ce qu’est le live-coding avec notre propre saveur personnelle. S’adapter, improviser, expérimenter.

Cet album questionne notre lien au monde numérique, à notre évolution en tant qu’humain, aux questions du transhumanisme, notre rapport à nos données personnelles et à nos addictions aux technologies.

REISUB raconte le combat de CRASH SERVER contre un serveur aliénant.

// Dans le langage informatique, “REISUB” est une combinaison de touches qui permet de réinitialiser et redémarrer un serveur ou une machine. //

A l’heure où les outils informatiques ont pris le contrôle de nos vies, seul un changement total de configuration semble possible.
Pour atteindre leur objectif, CRASH SERVER va surcharger le serveur audio avec les seules armes dont ils disposent: lignes de code, virus informatiques & algorithmes offensifs.

Adhérant à la philosophie open-source, ils utilisent des logiciels libres et publient ouvertement le code source de leurs recherches.

Chaque piste a son propre univers, son identité visuelle qui explore un thème spécifique: le ressenti d’une ville abandonnée, le sentiment d’isolement, la colonisation spatiale ou encore l’utilisation des données privées.